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15 août 2006

Vera Cruz (1954) de Robert Aldrich

Un duel au sommet entre Lancaster, l'homme aux dents les plus blanches d'Hollywood, et Cooper, l'éternel jeune premier, même à 53 ans. Deux hommes, deux femmes (une jeune beauté espagnole, Sara Montiel, aucun lien de parenté, et une Française, Denise Darcel, pas restée dans les annales) et un coffre plein d'or dans un carrosse.

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Etrange amitié que cesara_montiel_1_lle entre les deux hommes, faite de respect mutuel, et dedenise_darcel_1_ trahison pour une femme ou pour l'argent. Drôles de couples qui fonctionnent à merveille mais qui n'hésitent pas à prendre la tangente à la moindre occase. Un équilibre qui repose avant tout sur l'exceptionnel charisme des deux hommes, chacun suivant un code d'honneur très personnel, leurs faiblesses les rendant d'autant plus humains. Ca flingue à tout va et les scènes de bataille avec 15.000 figurants ont une certaine maestria (On a beau dire , c'est quand même plus impressionnant que des clones de vrais Mexicains tous chapeautés). Cooper finit bien sûr avec tous les honneurs (il a la femme et fait don de l'or au peuple mexicain, quitte à sacrifier son compagnon - la larme à l'oeil,... son grand faible le côté humain).Quant à la scène finale, un duel plein d'honneur, elle n'a pas dû échapper à l'oeil averti d'un Sergio Leone: des champs-contrechamps et des variations de cadres d'un grand classicisme.

Emmené tambour battant, ce Stagecoach à la Aldrich, avec les Mexicains remplaçant les Indiens, a sa place dans les grands westerns MGM. Bizarre d'ailleurs de constater (voir chronique) qu'Aldrich enchaînera juste après avec l'étrange Kiss me deadly. Tout à son honneur.

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