Jesus, du weisst (2003) d'Ulrich Seidl
6 catholiques viennent raconter leur multiples problèmes à notre ami Jésus face caméra (problèmes de couples, d'enfance, d'amour)... Regardant ce film sur les conseils de notre ami Basti*n, j'ai tout fait pour tenir jusqu'au bout et pourtant il y avait un moustique qui n'a pas cessé de venir m'emmerder (Dieu?)... Si je veux bien compatir à leurs gros soucis, à ces braves Autrichiens, j'ai aussi eu du mal à vraiment accrocher (moi aussi je rame pour trouver des lentilles toric en ce moment mais je vais pas emmerder notre Sauveur pour ça!)... Leur confession qui vient du plus profond d'eux-mêmes semble aller directement dans un vide intersidéral - sans que cela leur fasse perdre leur foi... mais plutôt que de nous démontrer une quelconque condition humaine becketienne (comment ça encore!!!?), on tombe dans un pathétique mou. Oui les cadres sont sublimes, mais franchement on finit par se demander si, sans leur croyance en Dieu, ils ne vivraient pas mieux à essayer de comprendre leurs frères humains... Ils apparaissent au final, pour le spectateur, plus ridiculisés et montrés en pature que véritablement "cernés". Dur.