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Shangols
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20 juillet 2006

Jesus, du weisst (2003) d'Ulrich Seidl

677_1_6 catholiques viennent raconter leur multiples problèmes à notre ami Jésus face caméra (problèmes de couples, d'enfance, d'amour)... Regardant ce film sur les conseils de notre ami Basti*n, j'ai tout fait pour tenir jusqu'au bout et pourtant il y avait un moustique qui n'a pas cessé de venir m'emmerder (Dieu?)... Si je veux bien compatir à leurs gros soucis, à ces braves Autrichiens, j'ai aussi eu du mal à vraiment accrocher (moi aussi je rame pour trouver des lentilles toric en ce moment mais je vais pas emmerder notre Sauveur pour ça!)... Leur confession qui vient du plus profond d'eux-mêmes semble aller directement dans un vide intersidéral - sans que cela leur fasse perdre leur foi... mais plutôt que de nous démontrer une quelconque condition humaine becketienne (comment ça encore!!!?), on tombe dans un pathétique mou. Oui les cadres sont sublimes, mais franchement on finit par se demander si, sans leur croyance en Dieu, ils ne vivraient pas mieux à essayer de comprendre leurs frères humains... Ils apparaissent au final, pour le spectateur, plus ridiculisés et montrés en pature que véritablement "cernés". Dur.

Commentaires
B
Ils ne sont pas representatifs de l'humanite face a Dieu, Ils SONT l'Humanite face a son absurde condition ! Leur dialogue (ou monologue) avec Dieu n est pas la fin ni le sujet du film, c est juste le moyen, ou plutot le moment, permettant de saisir le plus justement la verite de leur vie. <br /> <br /> Encore une fois, ce n est absolument pas un film sur la foi ni sur les croyants, tout comme son "Animal Lovers" n'etait pas un film sur les animaux ou sur les amoureux des betes. C'etait la encore un stratageme pour s approcher aux plus pres des hommes et de leur verite.<br /> <br /> Fascinant j'vous dis, fascinant...
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S
Ce qui me gêne le plus c'est que ce film fonctionne sur UN principe, et que ces 6 personnes seraient comme représentatives de l'humanité face à Dieu. Longue litanie de plaintes et de lamentations qui n'apportent pas grand chose à la choucroute. Un monde sans pitié, putain, qu'est-ce qui nous reste? Certes les scènes de ping-pong et de baby-foot en contrepoint- mais trop courtes et trop rares malheureusement- fonctionnent, elles, parfaitement, nous donnant un autre éclairage et un soupçon d'humour. Pour le reste on a vraiment du mal à s'intéresser à ces six personnages en quête d'hauteur. Allumer un cierge ou boire une Suntory, il faut choisir? Rien de bien neuf au final.
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B
Je trouve ce film puissant, subtil, intelligent, drole, profond et plein d autres trucs... <br /> <br /> Je crois ne pas avoir ete si profondement touché depuis "The five obstructions" de Lars. Peut etre parce que les deux films réussissent génialement a s approcher au plus prés, au plus vrai, des hommes, de leur détresse, de leur doute, de leur finitude, et leur donner valeur d'humanité.<br /> <br /> Ulrich Seidl montre l'homme au pied... au pied du divin ? au pied du vide ? Il film le purgatoire du vivant : ping pong a deux, baby-foot en solo. "une quelconque condition humaine becketienne" ?<br /> <br /> (D'ailleurs c est pas pour rien que "Ulrich Seidl" est l anagramme de "Samuel Beckett" avec un peu de lettres en plus et d autres en moins!)<br /> <br /> T es passe a coté du film Shang, je suis triste, tu perds 1 point et tu me dois une bière...
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