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Shangols
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19 juillet 2006

2 ou 3 Choses que je sais d'elle de Jean-Luc Godard - 1966

godSybillin, c'est le bon terme : il fut employé récemment par mon ami Shang dans une critique de Godard, et c'est bien le bon terme. 2 ou 3 choses... est donc sybillin, en ce sens qu'il m'a en grande partie échappé. Je sais pas, pas l'esprit à ça peut-être, mais vous connaissez les vidéo-clubs, il faut rendre le film, alors on le regarde.

A priori, JLG veut nous parler effectivement de 3 choses : 1 ) la banlieue parisienne, qu'il voit comme une immense friche en travaux perpétuels, comme une zone "warholienne" constituée d'industries, de bruits et de voitures. 2) Marina Vlady, qui était franchement à mourir à l'époque. C'est l'habituel portrait de femme de Godard, très réussi comme d'habitude, où le personnage est décrit par ses gestes, ses regards, sa place sociale (ici, une prostituée à mi-temps). 3) le langage, et son aspect politique. Le Vietnam est très présent, ainsi que la politique américaine, la société de consommation, les rapports de domination du monde et le marxisme.

L'inconvénient, c'est que le film est très brumeux, enchaînant des images un peu plates (désolé de le constater, mais bon) à des plans fixes mystérieusement cadrés. Il est aussi malheureusement dénué d'humour, cegodard qui rend cet essai un peu trop solennel. Ca sent le collage inhérent aux années 60, une esthétique pop-art qui touche parfois mais qui file trop souvent entre les doigts. A noter quand même qu'en Marina Vlady, JLG semble enfin avoir trouvé une actrice qui comprend ce qu'elle dit (ce qui n'était pas le cas avec Karina et Bardot). L'actrice est très bien, loin des héroïnes godardiennes habituelles. Bon, parfois le texte de Godard, sussuré à la limite de l'audible par le maître lui-même, est souvent très beau, et il y a quelques plans où on retrouve la poésie du gars (un rayon de soleil sur une voiture, une actrice qui sourit, un enfant qui joue avec un fusil). Mais je me suis quand même plus ou moins ennuyé. Voilà. Pour plus d'intelligence dans les articles, consultez les Cahiers.

God-Art, le culte : clique

Commentaires
P
Je vous remercie beaucoup, monsieur, et ça va assez bien.<br /> <br /> <br /> <br /> Saluts de Roma, à la prochaine fois , donc, peut etre avec un "regard" encore diffèrent de "Godard", avec mes sincéres salutations, bonne chance.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Pierluigi
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G
Merci, Pigi, mais malheureusement, même si toutes les langues sont langues, je ne parle bêtement pas l'italien. Toutefois, il y a Google trad, et ça permet de mieux comprendre ce que vous voulez dire.Avec ça, Godard devient cristallin...<br /> <br /> "C'était il ya 40 ans et nous avons trouvé que quelques-uns, nous avons essayé. Il a été talk-parlé comme un hérétique enfent terribles suisse Jean-Luc, intelletttuale et de la race rare à l'époque, mais ... juste ce qu'est un `caustique et raffinée, ainsi que pressentiment», Week-end, Un homme et Une femme à `dimanche de samedi» (un chef-d'œuvre de la post-consuméristes scénarios relatifs capitalistes aperçu, la dégradation humaine, esitenziale de biodigesteurs borgeoise époque la décadence d'être pourri, et il a été tout simplement `` 1967. Dziga Vertov Le laboratoire n'était pas loin.<br /> <br /> LA 1967. Seulement, vous savez?) Parlait doucement, si doucement juste un cronique de la découverte et de la Decadance, Paris et sa ... "tres charmante ET que possible" (je suppose que la responsabilité de définir une définition non ambiguë sans prétention, inutile ne suffit pas, coupez toutes les géométries dall'èsprit DE) ..., évoque l'absence, pas une ressemblance ("Elle est russe» ...), le Karina, ah, si les filles savaient contemporaine (... attention! certaine qu'ils savent, mais il peu de différence ... souvent nellamoltituine pas que, dans le «plus vulgaire sans forme, et vous êtes bien arrogant, et faussement sedicentemente," autarcique ") ... et donc c'était un elle-ville, les villas, le protagoniste, mais c ... »a également été sa muse, l'actrice, et était un délice, et le plaisir!, la créature féminine, comme une de ces créatures, Paris et la femme, femme de la ville qui ne peuvent pas maintenant plutôt être / se composent et se tiendra presque plus, en tant que telle. Il a été depuis plusieurs décennies maintenant.<br /> <br /> Un trop grand nombre.<br /> <br /> Deux ou trois choses ... maintenant nous savons que le plus amplifié, énucléé, approfondie, et inutilement redondante à la surdité au cours des trente dernières années, le reflux ... encore plus assourdissant immergé dans un comique absurde et tragique (lire mortel et inquiétant, agité mais SANS rue, chemin, du chemin à parcourir, si paisible) dans le monde de l'oppression et «information» que le dialogue piuttsoto, la recherche, l'expérimentation et la «formation», et la croissance ... nous en savons plus maintenant, peut-être, elle .<br /> <br /> Et «elle ne sait pas, et beaucoup d'elle-même ... Etrangère à soi meme.Le se demander pourquoi nous ébloui et fasciné et participé à la femme, femme, nous qui l'aiment sans réserve ... sauf l'humanité, comme condition sine qua non.<br /> <br /> Le non-lieu, pour les "villas" (pendant un certain temps "..." tranquille ", mais sérieusement, à faire au titre d'un autre cinéaste d'une certaine valeur), et le non-soi, ou auto fausse (inverti l'ordre traditionnel des entrées maintenant INVaLSI utilisation aveugle par jour), la femme, oublieux de ses ancêtres qui penseurs fixées dans le monde sur World ...<br /> <br /> Et puis les images filmées par le réalisateur a proposé dans ce tour de l'année dans laquelle il a été de s'engager pleinement dans movemento complète de la révolution socio-culturelle, et Les Cahiers du cinéma Bazin qui a collaboré avec une extrême finesse et d'intuition de génie, se souvenir de son premier essai critique?, et ... tout le reste est juste ... vu entendu, senti, et a travaillé avec ... pores sentez, les pores de la peau hyper-de-odorata internautes ça va?<br /> <br /> Mais ...! ... Je veux dire quelque chose de mal .. ou ... (oh ... par la façon dont, je crois me souvenir avoir appris dur que je peux toujours aller mal, je suis presque toujours risquer de commettre des erreurs et souvent je arrêter le tir corriger, et la Ainsi, dans mes limites modestes, et le dialogue, et ... oui ... vous aussi! ... oui ... vous êtes amateurs de ce qui, il est vrai ... oui? ne pas trouver beaucoup, hélas, ce qui, mais préfiguré .. j'espère ... toujours anchevoi, n'est-ce pas? Dis-moi, pouvez-vous dire, non?) qui n'a rien à voir avec le pseudo-hédoniste, une auto-égoïsme, et l'auto-congratulation (qui se complaît alors Public ...) distrait contemporaine?<br /> <br /> (Anecdote: "... le public est en train de mourir", l'ancien Achile Bonito Oliva, un critique incisif Salerne-Transavanguardia etc, vous le savez, en un mot, rappelez-vous - et un homme très intéressant, intellectuellement corrosif, vivant, passionnant, créatif et `non` `` créateur ... mais je veux dire ...).<br /> <br /> C'est peut-être une proposition de recherche, aussi, mais j'ai très bien d'autres avant elle, et puis nous avons lu et Laissez-nous faire, et nous comprenons, nous comprenons ...... Fait allons-y, ... Fait et en profiter.<br /> <br /> Bonne «vision»."
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P
"Ecrit en italien, parce que toutes les langues sont langues ou parce que les langues sont tous" (par moi)<br /> <br /> <br /> <br /> Era oltre 40 anni fa, sperimentando come solo pochi ci provarono.<br /> <br /> Si parlava-ne parlava un eretico come l’enfent tèrrible svizzero di Jean Luc, intelletttuale di razza e raro quindi, ma si`...proprio quello di un caustico e raffinato, oltre che presago,"Weekend, un homme et une femme de samedi a` dimanche"(capolavoro di preview afferenti scenari consumistici post-capitalisti, di degradazione umana, esitenziale, da biodigestori della decadenza della epoque borgeoise in fase putrescente, ed era `soltanto` il 1967. Il laboratorio Dziga Vertov era non lontano.<br /> <br /> IL 1967. Soltanto, capite?) parlava sottovoce, sì proprio sottovoce, una cronique de la découverte et de la decadance, di Paris e una Lei…"très charmante et possible" (mi assumo la responsabilità della definizione senza pretese definitorie univoche affatto, non necessaria,non sufficiente, avulsa affatto dall’èsprit de geometrie)...,evoca per assenza , non simiglianza ( "elle est russe"...) la Karina, ah, se le ragazze contemporanee sapessero (attente…!talune sanno, ma fa poca differenza…,spesso, nellamoltituine non tale, nel volgo piu’ informe, invero siete e arroganti e, illusoriamente e sedicentemente, "autarchiche")...e quindi era una lei-città, la ville, la protagonista, ma…c’era anche lei, attrice musa,ed era una delizia, e che delizia!, di femminea creatura, come una di quelle creature, Paris et la femme, città-donna, che non riescono oggi invece ad essere/consistere ed aver luogo, quasi più, come tali.<br /> <br /> Sono passati molti lustri oramai.<br /> <br /> Troppi.<br /> <br /> Due o tre cose… oramai la sappiamo in modo più amplificato,enucleato,approfondito, e ridondante inutilmente alla sordità tutta degli ultimi trent’anni, il riflusso…, anche immerse in un più assordante comicamente e tragicamente sciocco (leggasi letale e inquietante , inquieto, ma SENZA strada,via,sentiero, da percorrere, dunque quieto) mondo di sopraffazione e di "informazione", piuttsoto che di dialogo, ricerca, sperimentazione, e di "formazione", e crescita …più ora sappiamo, forse, di costei.<br /> <br /> E’ lei che non sa più, e molto, di se stessa… Etrangère à soi meme.Le chiediamo perchè, noi affascinati e abbacinati e coinvolti con la donna, femme, noi che la amiamo, senza riserve…tranne l’umanità, come conditio sine qua non.<br /> <br /> Il non-luogo, per la "ville" (ancora per un po’..."tranquille", ma sul serio, per fare il verso al titolo di un altro cineasta di certo valore), e il non-Sè, o Sè falso (inverto il classico ordine dei lemmi oramai invalsi nell’uso scriteriato quotidiano), per la femme, dimentica delle sue avi pensatrici che misero al mondo il Mondo…<br /> <br /> E poi i quadri filmici proposti dal cineasta, in quel giro di anni in cui era engagè completamente, in pieno movemento di rivoluzione socio-culturale, e Les Cahiers du cinèma di Bazin cui collaborava con raffinatezza estrema e intuizione geniali,ricordate il suo primo saggio critico?, e …tutto il resto va solamente visto…ascoltato, sentito, ed elaborato…Sentitelo coi pori, della iper-de-odorata pelle, i pori…ça va?<br /> <br /> Ma …!...sto dicendo qualcosa..o sbaglio…(ah…per inciso, mi par di ricordare di aver imparato duramente che io POSSO sempre sbagliare , io INCORRO quasi sempre in errori e spesso mi fermo correggo il tiro, e il cammino,nei miei modestissimi limiti, e nel DIA-LOGO, e …sì...anche voi! ...sì...siete cultori di cio’,è vero…sì?Non lo riscontro assai,ahimè, cio’,ma lo prefiguro..lo spero…sempre,anchevoi, non è vero? Ditemi, osate dire, è così? ) che non ha a che fare con lo pseudo-gaudente, di un egotismo autoreferenziale, e autocompiacente (di che si compiace poi…) distratto Pubblico contemporaneo?<br /> <br /> (Aneddoto: "... pubblico si muore", ex Achile Bonito Oliva,il critico tranchant salernitano- la Transavanguardia etc, sapete, insomma, ricordate – ed un uomo assai interessante, intellettualmente corrosivo,vivo , stimolante, e no `creativo`...ma `creatore`... intendo).<br /> <br /> <br /> <br /> Forse, è una proposta di ricerca anche questa, ma molti mi hanno ben preceduto, e quindi leggiamo e formiamoci, e capiamo, capiamo…donc… allons-y, donc… e godiamo.<br /> <br /> Buona "visione".<br /> <br /> <br /> <br /> PIerluigi Pettorosso
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