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30 mars 2006

La Malédiction des Hommes Chats (The Curse of the Cat People) (1944) de Robert Wise et Gunther von Fritsch

b00001w0g3.01.lzzzzzzz_1_Il y a deux choses tout d'abord auxquelles il ne faut pas se fier: 1) à ce titre ridicule et 2) au fait qu'il s'agisse d'une suite. Simone Simon étant morte à la fin de La Féline, il fallait trouver une solution: elle est d'une troublante simplicité, celle de faire passer tout simplement l'héroïne, la petite Amy Reed, 6 ans de l'autre côté du miroir.

 

Plus de méchantes panthères, juste un petit chat noir tout mignon au début. De malédiction, il n'y en pas à proprement parler si ce n'est que tout comme Helena dans le film de Tourneur, Amy a un peu trop tendance à rester cloîtrée dans son propre monde. Seulement si Helena tournait en bourrique – pardon en panthère – à cause des contes de son enfance dont elle avait du mal à s’extraire, ici les ennuis de la petite Amy viennent des adultes, de son père en particulier qui refuse de croire ce qu’elle raconte. Et ça franchement c’est une grande idée.

 

Amy subit l’influence à la fois d’une vieille dame qui lui confie une bague qui exaucera tous ses voeux et celle de la photo d’Helena retrouvée par hasard dans un tiroir (On voit bien que son père, Oliver Reed n'a pas oubliée son ancienne femme, c’est bien les hommes ça, fi). La vieille lui raconte l’histoire du chevalier sans tête (ben ouais “Sleepy Hollow”) et même si sa représentation à deux balles n’arrive pas à la cheville du film de Tim Burton, les bruits de galop qui hantent la petite fille pendant la nuit restent impressionnants; quant à la première apparition d’Helena (ah Simone Simon!!!), en amie imaginaire d’Amy, telle une fée dans les variations de lumière du jardin en studio, quel bonheur! Je veux la même pour Noël pour jouer avec (quoi?). Le drame viendra donc du père qui, super énervé de croire qu’Amy lui ment lorsqu’elle dit s’amuser avec Helena, finira par l’emmener dans le jardin pour lui demander si Helena est bien là: of course celle-ci apparaît, Amy dit qu’elle la voit même si elle sait que cela équivaut à  une fessée, et le père  la ramène en colère à la maison, sans même se retourner vers le jardin pour vérifier. Bien avisé mon vieux Wise.

 

De dépit la petite fille s’enfuira, on aura peur un moment que la fille de la vieille [parencursecatpeople1_1_thèse: celle-la même qui jouait la “chatte humaine” dans la Féline. Complètement ignorée par sa propre mère qui refuse de reconnaître son existence - pour elle, son enfant est morte à six ans (quand elle cessa de croire sa mère? ça sent la mise en abyme, les cocos) - et qui ressemble comme deux gouttes d’eau à Patricia Kaas -mais c’est du bol, elle ne chante pas], par pure jalousie, étrangle Amy lorsque celle-ci cherche refuge dans leur demeure. Mais non faut pas abuser… Déjà que la mère meurt en montant les escaliers, ça faisait un peu trop.

 

Du bien joli cinéma sur le fond et dans la forme, même si certains passages sont un peu cucul la praline (les choristes des chansons de Noël qui viennent à la maison, on s’en serait bien passé) et que la petite fille ne vaut pas Brigitte Fossey dans Jeux Interdits, son seul bon rôle et bon film de mémoire.

 

Je vous avais dit que le titre est aussi ridicule que l’affiche et c’est bien dommage que le gars du marketing de l’époque ait fait un tel travail de saloupiaud.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires
S
Oups... black cats, so ???? Bref, merci...
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L
Comme ça parle de Stallone en tant que scénariste notamment, j'ai l'impression que pour écrire Rocky il a tout repompé sur le film Marqué par la haine de Robert Wise qui raconte la vie du boxeur Rocky Graziano et tiré des memoires de ce dernier...Et au fait le titre original du film en haut c'est The curse of the cat people, pas the black people...c'est pô pareil du tout...
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