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4 mars 2006

Jarhead (2005) de Sam Mendes

                                         Bon je vais la faire jarhead_20poster_1_courte.

On pensait en avoir définitivement soupé avec les Marines et le Nam et voilà qu'ils commencent déjà à nous pourrir la vie avec la non-Guerre de le Golfe (Tome 1).

C'est l'histoire d'un gars engagé dans les Marines mais pas con a priori - ben un peu toujours le même postulat quand même.

Les premières 30 minutes c'est la formation: c'est tellement vu et revu que j'ai l'impression d'avoir déjà suivi l'entrainement dans une vie antérieure alors que j'ai même pas fait mon service. Vient s'insérer en fin de partie le premier passage putassier où pour se motiver avant d'aller sur le terrain les Marines (les "Jarhead" donc puisque dans leur patois, ça veut dire vase creux ce qui colle bien au film) regardent ensemble Apocalypse Now à grand coup de Walkyries. (Si, si, ils l'on fait) Pov Coppola.

2ème demie-heure dans le désert où le Marines s'emmerdent grave entre combat de scorpions, branlettes, football américain avec masque à gaz et branlettes. On apprend rien si ce n'est que le Marine aime bien la branlette. On a peur aussi de se taper un extrait de Voyage au bout de l'Enfer (on sent que le type a révisé ses classiques - 2 films de références des Années 70 ça doit au moins cacher un doctorat aux States) mais le générique est interrompu par un film de cul qui met en scène la femme d'un Marine avec son voisin... C'est sa façon à elle de dire qu'elle l'emmerde... le type forcément est vénère... pasqu' attendez, je vous explique l'impicite: pendant qu'eux ils s'occupent de sauver le monde tout le monde s'en fout... Le passage est vraiment super classe et en finesse)

Vient la première confrontation, (enfin, on croit) nos amis armés juqu'aux dents font face à 9 types et 5 chameaux perdus dans le désert. Ils décident à regret de ne pas se faire exceptionnellement de branlette. Rien ne se passe. Puis le premier combat et les premières victimes américaines... tués par leur propre avion. C'est con la guerre et on s'emmerde, 2 pages du désert des Tartares de Buzzatti sont plus éloquentes.

Bref on arrive vers la dernière demie-heure où nos soldats se retrouvent entourés de puits de pétrole qui brûlent. C'est joli surtout la nuit et là, il y a le deuxième truc putassier: c'est l'un des chefs (moi putain les grades...) qui dit que bon, il serait resté au pays il aurait une super situation mais franchement il regrette pas pasque eh sans rire ça vaut le déplacement de voir ces puits qui brûlent et il y a qu'à l'armée qu'on peut voir ça - le héros est d'accord et là tu fais "putain, qu'est-ce qu'il veut nous dire???"... Ce passage - doit-on y voir une métaphore, je pose la question? - où ils sont englués dans le pétrole semblait quand même dire qu'une fois de plus ces cons de ricains étaient des cons de ricains dans une sale guerre... mais là, ce dialogue instaure un doute de ta mère...

Puis vient le retour, où on nous dit que toutes les guerres sont différentes et que toutes les guerres sont aussi quelque part un peu les mêmes. C'est ce qu'on peut appeler une vraie prise de position. 

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